Encore non publiée, cette étude, la plus ambitieuse jamais entreprise par Le Programme National de Toxicologie Américain (PNT), devrait convaincre tous les sceptiques. Elle a coûté 25 millions de dollars et duré plus de dix ans. Le PNT devrait annoncer sous peu qu’elle a démontré que les rats exposés au rayonnement de portables ont développé les mêmes types de tumeurs dont sont atteints les gros utilisateurs à long terme.Les rats ont été exposés pendant deux ans à des radiofréquences produites par les deux technologies de télécommunications cellulaires (Global System for Mobile Communications ou GSM, et Code Division Multiple Access ou CDMA).
Leur corps entier était soumis à trois niveaux d’exposition différents (1,5; 3; et 6 W/kg). Les rats exposés ont montré des taux plus élevés du gliome, une tumeur maligne des cellules gliales dans le cerveau, et du schwannome malin du cœur, une tumeur très rare. Aucun des rats témoins non exposés n’ont développé de tumeur. Des études épidémiologiques de grande qualité ont déjà révélé que les usagers intensifs du portable (au moins 30 minutes par jour pendant plus de 10 ans) sont plus souvent atteints que la normale du gliome et du neurinome de l’acoustique, un type de schwannome bénin. Il s’agit d’une tumeur des cellules de Schwann qui constituent la gaine de myéline entourant les nerfs du système nerveux périphérique, reliant notamment l’oreille interne aux méninges.
Plusieurs études ont révélé que les radiofréquences du portable provoquent de nombreux effets biologiques favorisant cette maladie, dont la réduction de la sécrétion de la mélatonine ainsi que l’oxydation et les dommages à l’ADN. On s’attend à ce que le gouvernement fédéral des États-Unis avertisse le public des risques pour la santé.Selon Etienne Cendrier porte-parole de Robin des Toits : « Il va être difficile de réfuter une étude fédérale officielle. J’appelle les autorités sanitaires françaises à informer le public sans ambiguïté et plus sérieusement qu’elles ne l’ont fait jusqu’ici, sur les risques que nous encourons tous : le risque d’apparition de tumeur cérébrale, du nerf auditif ou des glandes salivaires est jusqu’à cinq fois plus élevé chez les gens qui utilisent le portable avant l’âge de 20 ans ». Contact Presse : Etienne Cendrier – Porte-Parole national
Source : ‘Le portable est cancérigène selon une étude fédérale américaine’ – Robin des Toits – 30/05/2016